Présenté par Jean-Claude Lizotte, ex-habitant du bidonville.
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- Les logements urbains construits au début du siècle se taudifient. La crise économique des années 30 avait stoppé la construction domiciliaire.
- La Deuxième Guerre monopolise une grande partie du matériel nécessaire.
- C’est l’exode des campagnes vers les villes.
- Les soldats sont démobilisés.
Un vrai bidonville apparaît au sein de la capitale où vivront près d’un millier de personnes dont plus de 700 enfants. Les huttes surpeuplées ne sont pas étanches au froid ni à la pluie. Charité, mendicité et délinquance deviennent monnaie courante.
En 1948, le gérant de la Caisse populaire du Saint-Coeur-de-Marie décide de former une coopérative d’habitation composée de 15 familles. À cette époque, les coops consistent à favoriser l’accès à la propriété pour les petits salariés.
En 1951, les familles restantes se retrouvent sans autre recours que l’aide apportée par le Conseil central des Oeuvres de Québec. Toutes les tentatives de créer du logement abordable se sont heurtées au
manque de volonté des autorités.
« Punaise-Ville », un bidonville en plein coeur de la ville, ferme après six ans d’existence.
Plaines d’Abraham, derrière le Manège militaire
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