1972 : La garderie ouvre son premier local sur la rue Saint-Jean, en face de la boucherie Bégin. L’endroit
ne convenant pas, il emménage au Couvent du Bon-Pasteur. Le prix est bon et la cour splendide.
Présenté par Vivian Labrie, une des fondatrices du Collectif pour un Québec sans pauvreté et Gabrielle Bouthillier, présidente du conseil d’administration de la garderie.
3657-1-03_garderie_cooperative.mp3 (4:12 minutes)
Trois ans plus tard, le gouvernement réclame les locaux. Une rumeur court que le couvent sera démoli pour faire place au Palais de justice. Les citoyen-ne-s se mobilisent. La lutte est féroce. On occupe le bureau du ministre des Affaires sociales pour forcer une rencontre.
Devant les bulldozers, la garderie est occupée jour et nuit. La presse et l’opinion publique sont favorables. Finalement, un moratoire est décidé : la partie est gagnée.
Malgré tout, en 1977, des mésententes surviennent avec les nouveaux voisins. La garderie doit déménager. En 1983, avec l’aide du Comité populaire, la garderie sollicite une subvention pour acheter une maison à l’aide du programme Aménagement de quartier. Le maire Jean Pelletier refuse, préférant consacrer l’argent à des travaux de voirie.
On réagit en occupant le cimetière Saint-Matthews. Parents, enfants, éducatrices et sympathisant-e-s y campent quelques jours. La Mairie fait la sourde oreille. Finalement, une entente est conclue avec la Société d’habitation du Québec et la Société canadienne d’hypothèques et de logement, qui débloquent des fonds. La garderie emménage rue Burton où elle se trouve toujours aujourd’hui.
Au Couvent du Bon Pasteur, 550 rue St-Amable.
Agrandir le plan