dimanche 9 octobre 2011

9. La communauté gaie et lesbienne

Première Fête Arc-en-ciel

1972 : Le bar Le Ballon Rouge initie l’ouverture d’établissements où la communauté gaie se retrouve et s’affirme. C’est une période difficile, car l’homosexualité est considérée comme une maladie mentale.

Présenté par Claude Barabé alias Réglisse, directeur artistique et marketing du cabaret club le Drague.

3657-1-09_communaute_gaie_et_lesbienne.mp3 (3:08 minutes)

Les émeutes de Stonewall en 1969 à New York sont un électrochoc pour la conscience gaie. À Montréal, la police arrête 150 clients du bar TruXX en 1977. Le lendemain, 2000 personnes manifestent pour dénoncer la plus grosse répression depuis Octobre 1970.

À Québec, vers 1975, un quartier gai comptant plusieurs commerces fleurit sur les lieux de l’actuel hôtel Palace Royal (coin Honoré-Mercier et Saint-Jean). Quant aux femmes, elles se retrouvent au bar Vénus, coin chemin Sainte-foy et Candiac, et plus tard, à l’Amour Sorcier, dans la côte Sainte-Geneviève.

Le sida fait des ravages dans les années 80. En 1984 au bar le Drague, une levée de fonds est réalisée. L’organisme de lutte contre le sida MIELS-Québec naît l’année suivante.
Une des premières levée de fonds
Spectateurs de la Fête Arc-en-ciel

Suivra la création d’institutions gaie, lesbienne, bisexuelle et trans (GLBT) : la Fête Arc-en-ciel, le magazine Être, le Théâtre Anima21 et GRIS-Québec en 1996, le Festival Altern’Art en 2005 et le journal SORTIE en 2007. Aujourd’hui, GLBT Québec / Lutte à l’homophobie poursuit la lutte par des activités publiques de sensibilisation.

Bar le Drague, 815 rue St-Augustin

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