dimanche 9 octobre 2011

2. Le boisé des soeurs Franciscaines

Sur la photo, Christian Simard

1974 : Les soeurs Franciscaines vendent un terrain, un boisé composé d’arbres anciens, à un homme d’affaires de Calgary (qui le revendra deux mois plus tard à Entreprises de Centres d’Achats inc. en empochant 203 308$ de profit). Les citoyen-ne-s s’insurgent : il s’agit d’un des derniers poumons verts du quartier.

Présenté par Agnès Maltais, députée de Taschereau

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Le Comité de citoyens de la rue Saint-Gabriel réalise que céder le terrain créerait un précédent dangereux. D’autres terrains sont dans la mire des promoteurs : l’îlot Berthelot et Place Québec notamment. « Voilà d’autres projets qui encouragent la croissance du capital immobilier sur la colline Parlementaire; d’autres projets qui se feront sur le dos de la population », déclare le Comité qui est déterminé à résister.
Source: Le Soleil, 2 décembre 1978

20 groupes populaires appuient la lutte. 3000 résident-e-s signent une pétition. Les manifestations
rassemblent des centaines de personnes.
Source: Le 7jour, 19 mars 1978

Malgré tout, en 1978, la mairie autorise la coupe d’arbres presqu’en catimini. La population est avertie par le bruit des tronçonneuses de la compagnie Charlebec qui avait acquis le terrain en 1976.
C’est le choc : 58 arbres sont coupés. Des citoyen-ne-s grimpent dans les quelques arbres restants. On obtient une injonction pour arrêter le massacre. C’était sans compter la fourberie de Charlebec qui coupe les arbres restants en pleine nuit, en flagrante illégalité.
Agnès Maltais dans un arbre

Complexe Saint-Amable, 1150 rue de Claire-Fontaine

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